En ce moment, je contribue à une saga audio, baptisée « La Bête et le Sage ».
Les dimensions oniriques vous ouvrent leurs portes, oserez-vous les franchir ?
Attention : ce contenu est pour un public averti !
TW : contient des mentions de violence, de meurtre, de folie.
Cette saga est une idée originale de icoste, qui en a réalisé l’écriture et le mixage.
Elle est hébergée sur la chaine Youtube Audiodidact.
Les illustrations sont de Kieral.
Distribution :
Philippe : Gabriel Ponthus
Marie : votre dévouée 🙂
Valérie : Sakyuu
Dr. Pernath : Bertrand B.
Richard : Stapler
Coursier : Kaskrane
Secrétaire/Infirmière 1 : Gweill
Annonce des épisodes : Alberto R.
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La Bête et le Sage, un double challenge !
Enregistrer des épisodes pour une saga audio, c’est un challenge en soi, encore plus quand (spoiler alert, écoutez avant de lire la suite) vous incarnez une femme folle à lier.
Comment interpréter la folie… la question est délicate, tellement délicate qu’elle s’est invitée jusque dans une série que vous connaissez sans doute, Kaamelott, d’un certain Alexandre Astier, vous connaissez ?
Dans l’épisode 15 du livre III, intitulé « Guenièvre et Euripide », Arthur invite Guenièvre, censée interpréter Cassandre « la folle », à réfléchir à sa conception de la folie.
Et ben c’est pas évident figurez-vous, comme je le disais, un vrai challenge.
Mais… pas le seul et le second, souvent méconnu du public, c’est même pour ça que je vous en parle, est directement lié à comment on travaille.
Quand on parle de comédie (parce que là, il s’agit bien d’interpréter un personnage, pas comme quand je fais une voix off pour les règles de jeu par exemple), les gens se figurent automatiquement qu’on s’est retrouvé ensemble dans la même pièce pour enregistrer ça tout de go, et ensuite qu’on mixe tout avec les sons des pas, des pages qu’on tourne, des bruits de fond… et c’est parfois vrai.
Mais ça arrive aussi que ça ne soit pas du tout le cas, parce que tout le monde habite loin, parce qu’on a pas forcément les moyens de faire ce genre de tournage, pour des milliers de raisons en fait.
Et du coup, chacun fait son enregistrement et on centralise tout.
Vous aimez le Seigneur des Anneaux ?
Oui je suis très références variées en ce moment mais la question est vraiment liée.
Si vous êtes fan, vous devez savoir que Ian McKellen, qui interprétait Gandalf, trouvait rébarbatives certaines scènes avec les hobbits parce que… il les tournait en réalité seul.
Ben oui, à cause des jeux de perspectives, d’incrustation pour les tailles des personnages, etc.
Et il trouvait ça frustrant parce que bien donner la réplique, ça implique déjà de donner la réplique.
Et ça, c’est exactement le second challenge que m’a offert icoste avec cette saga.
J’ai du enregistrer mes répliques sans donner la réplique réellement.
Et du coup, ça n’a pas du tout été un « one shot », parce que une fois le mixage obtenu, j’ai voulu refaire, parce que je me suis aperçue que la tonalité que j’avais mise ne collait pas assez au dialogue finalement en place et à l’interprétation de Gabriel Ponthus.
Et cette expérience me permet de vous glisser un petit conseil si vous souhaitez vous mettre au doublage : quand vous vous entraînez, quand vous voulez faire des enregistrements de démos, essayez de travailler en binôme pour effleurer aussi ce challenge là.
Plus vous maîtriserez l’interprétation des didascalies, plus vous serez aptes à improviser en solo des contenus écrits pour plusieurs, plus vous aurez d’aisance, plus vous aurez la souplesse que l’on peut chercher dans une voix.
D’ailleurs, en parlant d’interprétation et de références… ça vous dirait de m’entendre interpréter un personnage connu ?
Dites-moi dans les commentaires, j’essaierai bien de donner ma voix à quelques uns de vos chouchous…